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ODES
ET
POÉSIES PREMIÈRES
I
ODE
A LA GRANDE ARMÉE
Prytanée de Saint-Cyr, 1805.
« Suspends ici ton vol : d’où viens-tu, Renommée ?
« Qu’annoncent tes cent voix à l’Europe alarmée ?
« — Guerre ! — Et quels ennemis veulent être vaincus ?
« — Allemands, Suédois, Russes, lèvent la lance ;
« Ils menacent la France.
« — Reprends ton vol, Déesse, et dis qu’ils ne sont plus. »