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toutes les recherches qui ont été faites depuis un temps immémorial, nous n’ignorons pas que les feuilles et les racines sont en mutualité : pas de feuilles, pas de racines ; par conséquent, je me trouve forcé d’attaquer le pincement et l’ébourgeonnement, ce qui va sans doute révolter les amateurs de ce travail qui a été donné il y a peu de temps comme nouveau, quoique cependant depuis plus d’un siècle il ait été professé par M. de La Quintinnie et ensuite combattu par Roger-Schabot. Dans l’ancien temps, on ne l’appliquait que sur les parties trop vigoureuses, et encore, que sur les arbres à fruit à pépin.

Le nouveau système de pincer les arbres fruitiers est presque de retrancher, en général, au moins un quart de ce que l’arbre a de feuilles, naturellement en commençant par les sommités que nous avons reconnues les plus spongieuses, de manière que quand elles ont atteint de 8 à 15 centimètres de longueur, elles sont réduites à deux feuilles à la base.