Il faut que je donne facilité à mes lecteurs de me comprendre en commençant par ceux qui ne peuvent connaître les instructions données par nos sociétés sur la physiologie végétale ; les bûcherons, par exemple, à qui on demanderait s’il y a de la différence à couper du bois en pleine sève ou dans son inaction, répondraient qu’il est expressément défendu d’en couper après le 15 avril sous peine d’amende, parce que si l’on coupait du bois en pleines feuilles, on pourrait le faire mourir ; en effet, couper pendant deux ou trois années tout ce que l’arbre poussera et ne pas donner le temps à la descension de se faire, l’arbre mourra ; à une partie des espèces, une année seule suffira.
Encore une autre preuve ; nous avons tous les jours sous les yeux des arbres dénudés de leurs feuilles par les chenilles, les bannetons, les intempéries qui causent la maladie de la cloque dans les pêchers et la chute dans tous les autres arbres ; un éclair seul, en comprimant tous les organes
