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mençant par les parties supérieures que nous avons reconnues être les plus spongieuses, telles que le seraient l’extrémité des racines ; couper les pousses comme l’ordonnent l’ébourgeonnement et le pincement ou couper les racines, je n’y fais aucune différence puisqu’elles sont en mutualité, l’absorption pour les racines étant faite par les feuilles et celle pour les feuilles étant faite par les racines.

Depuis vingt-cinq ans de recherches sur la taille des arbres fruitiers, après avoir professé à la lettre les travaux de M. de La Quintinnie et autres, et de la majeure partie de nos auteurs modernes, j’ai constaté par des expériences complètes, que si l’ébourgeonnement et le pincement, appliqués comme ils l’indiquent, excepté par M. Alexis Lepère qui les modifient, ne déterminent pas la mort d’un grand nombre d’arbres, ils concourent à un grand nombre de maladies, puisqu’en un mot les feuilles sont plus de la moitié de la vie des arbres : en en ôtant une partie plus ou moins grande, on