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extérieurs de leurs fonctions, fait mourir l’arbre tout d’un coup.

L’année qui suit les dégâts, l’arbre est maladif, quelque vigoureux qu’il ait été, et devient infertile quelle qu’ait été sa production pendant deux ou trois ans ; d’où nous conclurons que cet état maladif et infructifère, a pour cause l’absence des feuilles. Que ce soit par des insectes de toutes sortes ou par la main du praticien qu’elles soient enlevées, quelle différence y a-t-il ? On voit encore que si, par suite d’accidents, il n’y a eu par les insectes que la moitié d’un arbre effeuillé, l’autre moitié reste toujours plus vigoureuse que l’autre ; je pense que ceci est un fait que nul ne peut nier, et on ne peut se promener dans la campagne sans voir de côté et d’autre des faits semblables. Je ne sais à quoi attribuer ce travail tant recommandé et pratiqué sur les arbres soumis à la taille, c’est-à-dire le pincement et l’ébourgeonnement, ainsi que toute opération tendant à diminuer les parties herbacées et les feuilles, en com-