Page:Leclère - Nouveau traité de la taille des arbres, 1865.pdf/30

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

nécessaire et être à l’abri des sécheresses qui existent toujours contre les murs, lesquelles occasionnent souvent le blanc-meunier, très-dangereux pour les pêchers, et à 0 m. 10 c. de distance des murs où il y a des larmiers, craignant le dégout, très-nuisible dans les gelées, surtout pour les arbres à noyau.

Dans les terres argileuses, glaiseuses et argileuses calcaires, il est inutile de faire des fosses au-dessous de la couche de glaise imperméable à l’eau. Si, en creusant profondément au-dessous de cette couche, les racines se trouvent plongées comme dans un bassin pendant 5 ou 6 mois de l’année, cela leur donne une maladie de pourriture, les arbres puisent des fluides trop aqueux pour produire de bons fruits, et ils poussent trop tard pour que les pousses soient bien aoûtées aux premières gelées, qui déchirent l’épiderme, occasionnent la gomme et le déchaussement des arbres yeux à fruit, surtout dans les arbres à fruit à pépin. Pour remédier à cet incon-