vénient, je ne conseille que de creuser à cette couche, et rapporter des terres pour exhausser le terrain, s’il y en a à proximité et sans trop de frais ; dans le cas où il n’y en aurait pas, ce qui arrive très-souvent dans les terrains de ce genre, la couche arable est toujours très-mince, je conseille de sacrifier dans les jardins du terrain pour faire des allées d’assez grande dimension, de manière à relever le terrain où sont plantés les arbres, au lieu de faire des plates-bandes d’un mètre à 1 m. 50 c. et un jardin confus d’allées et de plates-bandes de ce genre est bien préjudiciable pour les arbres qui y sont plantés ; dans l’espace de trois années, les racines arrivent à l’extrémité des plates-bandes et traversent l’allée ; ce terrain à qui on a enlevé la couche arable, n’a plus qu’un sous-sol glaiseux, pierreux, se fendillant dès les premières sécheresses du printemps, qui brisent ce qu’il y a de racines qui s’y sont introduites, ce qui fait que dans des terrains semblables, il ne reste plus aux
