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Page:Leclère - Nouveau traité de la taille des arbres, 1865.pdf/58

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blement bien, seraient d’une grande utilité pour le pays qui en a toujours besoin pour les constructions de tout genre. On ne se les procure que difficilement et à un prix très-élevé dans d’autres pays, sait-on si cette source étrangère ne finira pas par se tarir, et jusqu’à quel prix excessif ils pourront un jour s’élever. Les grands déboisements qui se font généralement en France le donnent assez à pressentir. Un grand nombre de ces coteaux incultes, pourraient produire des vignes, et nous mettre à même de récolter plus de vin, et bien que beaucoup de ces terrains ne soient aptes à produire que du vin médiocre, il vaudrait toujours mieux que tous ces vins falsifiés qui sont plus propres à nous empoisonner qu’à nous nourrir.

On pourrait également y planter des pommiers qui seraient d’un bon rapport et d’excellente qualité ; ils produiraient beaucoup d’alcool pour boisson, et de meilleure qualité que tous ces alcools tirés de betteraves et de grains de toutes