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Page:Leclère - Nouveau traité de la taille des arbres, 1865.pdf/59

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espèces, dont on consomme des quantités considérables, ce qui occasionne de grands frais de transports, puisqu’il faut les expédier à l’étranger pour y être distillés ; ils nous reviennent ensuite, mais nous n’avons pas les matières grosses qui sont une excellente nourriture pour les bestiaux et un bon engrais, ce dont nous manquons tant puisque le produit de la terre n’est proportionné qu’à l’engrais qu’on lui donne ; on peut en juger par les bons résultats qu’obtiennent les cultivateurs intelligents. La culture, dans ces vastes landes, de pommiers et poiriers à cidre, serait doublement avantageuse ; en effet, outre les fruits que l’arbre produit chaque année, à la fin de son existence il procure encore à son propriétaire une grande quantité de bon bois ; ces landes ou bruyères peuvent aussi produire de bon bois taillis, tels que le bouleau blanc, le saule commun, et même le chêne qui peut, dans les contrées les plus argileuses, faire de très-beaux arbres, le