inconnu. Des miracles ne tardèrent pas à glorifier son tombeau.
En 1878, les restes du serviteur de Dieu furent transportés de la cathédrale à la chapelle du Séminaire. Ce fut, à travers les rues de la ville, une marche vraiment triomphale. Et tout de suite une supplique des évêques de la province partit pour Rome, demandant au Siège Apostolique de permettre les premiers travaux du procès de canonisation. La requête reçut un accueil favorable ; un premier procès fut institué et approuvé ; le deuxième, appelé procès apostolique, sur l’héroïcité des vertus, n’attend plus que l’approbation du Saint-Siège.
Tous, nous pouvons, par notre confiance en Mgr de Laval, par nos invocations, par notre culte, hâter sa suprême glorification. Il faut, en ce troisième centenaire de la naissance du saint évêque, faire violence au ciel. L’Église et la Patrie en retireront un surcroît de force et de gloire.