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Page:Lecons d-anatomie comparee de georges cuvier tome1.djvu/498

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diamètre dans la direction transversale du corps.

Dans quelques-uns même, comme les dytisques, la hanche postérieure est soudée et immobile. Elle est comprimée en forme de lames dans les blattes, les forbicines, et quelques autres genres d’insectes qui marchent très-vite.

Le fémur suit immédiatement la hanche, à la partie interne de laquelle il s’articule, de manière à être parallèle à la face inférieure du corps dans l’état (... ) repos ; ses mouvemens, sur cette première pièce, se bornent à celui de devant en arrière. La nature et l’étendue du mouvement de la cuisse paroissent avoir déterminé ses formes.

Dans les insectes qui marchent beaucoup et qui volent peu, comme les carabes, les cicindèles, etc. Il y a, à la base du fémur, une ou deux éminences qu’on nomme trochanters. Elles paroissent destinées à éloigner les muscles de l’axe de l’articulation. Chez ceux qui avoient besoin de muscles forts pour sauter, la cuisse est épaisse et souvent alongée, comme dans les sauterelles, les altises, quelques charansons, les puces, etc. Dans ceux qui fouissent la terre et chez lesquels la cuisse doit opérer un fort mouvement, elle porte une facette articulaire qui correspond au plat de la hanche sur laquelle elle appuie. C’est ce qu’on observe dans les pattes antérieures des scarabés, des scarites, des taupes-grillons, etc. Enfin la forme de la cuisse est toujours subordonnée au genre du mouvement.