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KLYTIE.
Non ! je consumerai ma jeunesse à lui plaire,
Et, chérissant le joug où m’ont lié les Dieux,
J’irai bientôt l’attendre à l’ombre tutélaire
De tes feuillages noirs, Hadès mystérieux !
Sous les myrtes sacrés s’uniront nos mains vaines ;
Tu tomberas, Klytie, en pleurant sur mon cœur...
Mais la mort aura pris le pur sang de nos veines
Et des jeunes baisers la divine liqueur !