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L’APOLLONIDE.



SCÈNE III


IÔN, le Chœur des Femmes.


PREMIÈRE FEMME.

Que ce bois de lauriers et de myrtes épais
Respire, ô chères sœurs, l’innocence et la paix,
Et que son ombre est douce où de fines lumières
Glissent par gouttes d’or des feuilles printanières !


DEUXIÈME FEMME.

Et cette eau qui jaillit du rocher ruisselant
Qu’elle est pure !


TROISIÈME FEMME.

Qu’elle est pure ! Voyez ce réseau de guirlandes
Qui sur le seuil d’airain tombe du fronton blanc.
Ô Maison vénérable ! ô pieuses offrandes !


PREMIÈRE FEMME.

Femmes, ce Temple est beau comme ceux d’Athèna.