Page:Leconte de Lisle - Derniers Poèmes, 1895.djvu/146

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
132
L’APOLLONIDE.

Par l’ombre épaisse de la nuit.
Ton souffle ardent qui le poursuit
Flaire ses traces exécrables ;
Son cœur épouvanté l’entend :
Il court et tombe haletant
Entre tes mains inévitables !


LE VIEILLARD.

Je descends au Hadès sans peur et sans remord.
Je suis prêt, j’ai vécu. Que m’importe la mort ?
Ne tardez pas.


PREMIER JUGE.

                             Liez ses bras, et qu’on l’entraîne !