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TROISIÈME PARTIE.
Viens donc m’en arracher, impie !
Trouble la majesté terrible de ce lieu,
Ose souiller de sang l’image de ton Dieu !
Je ne quitterai point le sacré Sanctuaire.
J’embrasse tes genoux, ô Loxias !
Que faire ?
Je n’ose l’approcher puisqu’un Dieu la défend.
Les suppliants sont chers aux Daimones.
Enfant !
Les Juges de Pythô t’ont commis cette épée :
Cette femme est coupable et doit être frappée.
Crains, si tu n’obéis, d’irriter l’Immortel.
Arrachons-la plutôt vivante de l’Autel ;
Traînons-la hors du Temple.