Page:Leconte de Lisle - Derniers Poèmes, 1895.djvu/185

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Vers la gloire éternelle où tu seras demain,
Suis donc, ô Rédempteur, ton sublime chemin !
Et, d’instants en instants, sous le ciel implacable,
Si ton corps abattu cède au poids qui l’accable,
Divin Martyr, en qui pleure l’humanité,
Ta seule patience égale ta bonté,
Et le torrent d’amour qui jaillit de ton âme
T’emportera vivant sur la colline infâme !



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