Page:Leconte de Lisle - Derniers Poèmes, 1895.djvu/194

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Et tes mains l’ont portée ! Heureux, heureux es-tu !
Mais si, venant en aide au Sauveur abattu,
Ton cœur, comme tes bras, devançant la contrainte,
Eût secouru ton Dieu librement et sans crainte,
Ô Simon de Cyrène, ô pauvre laboureur,
Plus heureux mille fois en face du Seigneur,
Car il eût mesuré ta gloire à sa puissance
Et ta béatitude à sa reconnaissance !



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