par le fer, ils ont chacun leur part. Laquelle ? diras-tu. Une place au tombeau de leurs ancêtres !
Une grande lamentation monte vers eux dans la demeure et déchire ma poitrine ; et, songeant à tant de misères, je gémis sur moi et sur leurs malheurs, et je verse de vraies larmes de mon cœur qui se consume en pleurant ces deux Rois.
Mais il faut parler de ces frères malheureux et des maux innombrables dont les citoyens ont été accablés par eux, et du carnage de tant de guerriers étrangers.
Entre toutes celles qui ont conçu, malheureuse la mère qui les a enfantés ! Elle eut son fils pour époux et elle conçut ceux-ci qui viennent d’expirer, égorgés de leurs mains fraternelles.
Certes, leurs mains fraternelles ont commis ce meurtre horrible ! Une discorde furieuse a terminé ainsi leur querelle.