que tu te lamentes sur toi-même en cris discordants ? Ainsi le fauve rossignol, insatiable de gémissements, hélas ! et passant sa vie dans les douleurs, le cœur déchiré, va, gémissant : Itys ! Itys !
Dieux ! Dieux ! le destin du sonore rossignol ! Les dieux lui ont donné un corps ailé et une douce vie sans douleur ; mais moi, ce qui m’est réservé, c’est d’être déchirée par l’épée à deux tranchants !
D’où te viennent cette angoisse vaine et prophétique qui t’envahit, ces cris terribles et funestes, ces chants aigus ? Pourquoi hantes-tu les sombres chemins de la colère divinatrice ?
Ô noces, noces de Pâris, funestes aux siens ! ô Skamandros, fleuve de la patrie ! Alors, auprès de tes eaux, malheureuse ! ma jeunesse a grandi. Maintenant, sur les bords du Kôkytos et du Fleuve douloureux, je vais bientôt prophétiser !
Les paroles que tu as dites sont très claires ; un enfant