La terreur me saisit en écoutant ces imprécations. Ce qui est fatal est résolu depuis longtemps. Que tout arrive selon leurs vœux !
Ô misères de cette race ! ô plaie sanglante d’Atè ! ô deuils terribles et lamentables ! ô douleurs sans terme !
Ô maux incurables de ces demeures, non causés par d’autres, mais par ceux qui les habitent et qui prolongent eux-mêmes la sanglante discorde ! C’est l’hymne des Déesses souterraines. Ô Dieux heureux du Hadès, entendez les prières de ces enfants et donnez-leur la victoire !
Ô Père, toi qui n’es point mort comme un roi, je te supplie ! donne-moi de commander dans ta demeure.
Et moi, Père, je te supplie de me sauver de la mort terrible que doit subir Aigisthos.
Ainsi, les hommes pourront t’offrir les repas funèbres accoutumés ; sinon, parmi les convives, tu resteras, vil