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LE MESSAGER.
Ô Villes de toute la terre d’Asia ! ô Perse, large port de richesses ! D’un seul coup cette grande prospérité a péri, et la fleur des Perses a été tranchée ! ô malheureux ! ô douleur d’annoncer le premier de tels maux ! Cependant, il me faut raconter tout ce désastre, ô Perses ! L’armée entière des Barbares a péri !
LE CHŒUR DES VIEILLARDS.
Strophe I.
Ô calamités affreuses, inattendues, lamentables ! Hélas, hélas ! pleurez, Perses, en apprenant cette défaite !
LE MESSAGER.
Certes, tout, tout est détruit ! Moi-même je vois le jour du retour contre tout espoir.
LE CHŒUR DES VIEILLARDS.
Antistrophe I.
Une longue vie ne nous a été accordée, à nous qui sommes vieux, que pour apprendre ce désastre inattendu !
LE MESSAGER.
Certes, j’étais là. Ce n’est point sur le récit des autres, ô Perses, que je vous dirai les maux qui nous ont accablés.