Page:Leconte de Lisle - Eschyle (Lemerre, 1872).djvu/342

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LE CHŒUR DES VIEILLARDS.
Strophe II.

Hélas ! hélas ! hélas ! En vain les innombrables armes de tant de peuples se sont ruées de la terre d’Asia sur le pays de Hellas !

LE MESSAGER.

Les rivages de Salamis et de toutes les contrées voisines sont pleins de morts misérablement tués !

LE CHŒUR DES VIEILLARDS.
Antistrophe II.

Hélas ! hélas ! hélas ! Les corps de nos amis roulent tout sanglants dans les flots, au milieu des nefs fracassées qui surnagent !

LE MESSAGER.

Nos arcs ne nous ont point aidés. Toute l’armée a péri, écrasée par le choc des nefs.

LE CHŒUR DES VIEILLARDS.
Strophe III.

Poussons la clameur lamentable et lugubre sur les malheureux Perses ! Ils ont été vaincus, hélas ! L’armée est détruite !