travers les flots salés ! Obéis à mes ordres sans réplique et au fer de ma lance. Je te pousserai sanglante dans la nef, où tu resteras gisante. Cède à la violence. Point de résistance insensée.
Hélas, hélas !
Marche vers la nef, laisse ces autels ; ils ne sont point honorés par les hommes pieux.
Qu’elle ne me revoie jamais, l’onde nourricière du Néilos qui rajeunit le sang des mortels ! Sur cette terre sacrée, vieillard, je suis sortie d’une très antique race.
À la nef ! à la nef ! marche promptement, que tu le veuilles ou non. Entraînées de force, allons ! marchez vers la nef, avant que je vous frappe de mes poings, misérables !
Hélas ! hélas ! que n’as-tu péri misérablement dans le gouffre de la mer, jeté, au milieu des vastes tempêtes, contre le cap Sarpèdonien !