morts, Hermès, fils de Bakkhos-Dionysos et de la Vierge
Paphienne, Aphroditè aux sourcils arqués ; toi qui parcours
les demeures sacrées de Perséphonè, éternel Messager
qui mènes sous terre les Âmes lugubres quand le
temps fatal est arrivé, dont la baguette sacrée endort et
apaise les maux, et qui, de nouveau, éveilles les morts,
car Perséphonè t’a accordé cet honneur de conduire jusqu’au
large Tartaros les âmes des morts, ô Bienheureux,
donne un heureux accomplissement aux travaux de tes
sacrificateurs.
parfum d’éros
J’invoque Érôs, grand, chaste, aimable et charmant,
puissant par sa lance, ailé, courant dans le feu, impétueux,
qui se joue des Dieux et des hommes mortels, habile,
rusé, qui tient toutes les clefs de l’Aithèr, de l’Ouranos,
de la mer et de la terre. La Déesse génératrice de
toutes choses, souffle des vivants et qui fait germer les
fruits, et Pontos qui retentit dans la mer, et le large Tartaros,
reconnaissent Érôs pour seul roi. Viens, ô Bienheureux,
approche ceux qui initient à tes mystères par
des paroles sacrées, et chasse loin d’eux les pensées et les
desseins mauvais.