Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Couronne tes vieux ans d’un honneur immortel.
J’écouterai toujours d’un esprit favorable
L’harmonieux conseil de ta voix vénérable.
Et vous, ô sœurs d’Hélène, ô beaux fronts ceints de fleurs !
De vos jeunes accords endormez mes douleurs.
J’aime vos chants si doux où la candeur respire,
Et mon front s’illumine à votre heureux sourire.
LE CHŒUR DE FEMMES.
Penché sur le timon, et les rênes en mains,
Hèlios presse aux cieux le splendide attelage ;
Il brûle dans son cours l’immobile feuillage
Des bois vierges de bruits humains.
Les tranquilles forêts de silence sont pleines ;
Et la source au flot clair du rocher tout en pleurs