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I.
Dans l’Attique sacrée aux sonores rivages,
Aux bords ioniens où rit la volupté,
J’ai vu s’épanouir sur mes traces volages
Ta fleur étincelante et féconde, ô Beauté !
II.
Les sages hésitaient, l’âme fermait son aile ;
L’homme disait au ciel un triste et morne adieu :
J’ai fait germer en lui l’espérance éternelle,
Et j’ai guidé la terre au-devant de son Dieu.
I.
Ô coupe aux flots de miel où s’abreuvait la terre,
Volupté ! Monde heureux plein de chants immortels !
Ta fille bien aimée, errante et solitaire,
Voit l’herbe de l’oubli croître sur ses autels !