Page:Leconte de Lisle - Poëmes antiques, 1852.djvu/180

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Je chanterai les flots amers, la verte tresse
          Des Néréides ; toi, Lydé,
Sur ta lyre enlacée à ton bras accoudé
          Chante Diane chasseresse.

Puis nous dirons Vénus et son char attelé
          De cygnes qu’un lien d’or guide,
Les Cyclades, Paphos et tes rives, ô Gnide !
          Puis, un hymne au ciel étoilé.



V. PHYLLIS.


Depuis neuf ans et plus dans l’amphore scellée
Mon vin des coteaux d’Albe a lentement mûri ;
Il faut ceindre d’acanthe et de myrte fleuri,
          Phyllis, ta tresse déroulée.