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XIII. HYMNE.
Une âme nouvelle m’entraîne
Dans les antres sacrés, dans l’épaisseur des bois ;
Et les monts entendront ma voix,
Le vent l’emportera vers l’étoile sereine.
Évan ! ta prêtresse, au réveil,
Imprime ses pieds nus dans la neige éternelle ;
Évan ! j’aime les monts comme elle,
Et les halliers divins ignorés du soleil.
Dieu des Naïades, des Bacchantes,
Qui brises en riant les frênes élevés,
Loin de moi les chants énervés :
Les cœurs forts sont à toi, dieu couronné d’acanthes !