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Page:Leconte de Lisle - Poëmes antiques, 1852.djvu/358

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Le grand fleuve, à travers les bois aux mille plantes,
Vers le lac infini roulait ses ondes lentes,
Majestueux, pareil au bleu lotus du ciel,
Confondant toute voix en un chant éternel ;
Cristal immaculé, plus pur et plus splendide
Que l’innocent esprit de la vierge candide.