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Dors en paix, belle enfant aux rires ingénus,
       Aux nymphes agrestes pareille !
De ta bouche au miel pur j’écarterai l’abeille,
       Je garantirai tes pieds nus.

Laisse sur ton épaule et ses formes divines,
       Comme un or fluide et léger,
Sous mon souffle amoureux courir et voltiger
       L’épaisseur de tes tresses fines !

Sans troubler ton repos, sur tout front transparent
       Libre des souples bandelettes,
J’unirai l’hyacinthe aux pales violettes,
       Et la rose an myrte odorant.