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Belle comme Érycine aux jardins de Sicile,
       Et plus chère à mon cœur jaloux,
Repose ! et j’emplirai du souffle le plus doux
       La flûte à mes lèvres docile.

Je charmerai les bois, ô blanche Phidylé,
       De ta louange familière ;
Et les Nymphes, au seuil de leurs grottes de lierre,
       En pâliront, le cœur troublé.

Mais quand l’Astre, incliné sur sa courbe éclatante,
       Verra ses ardeurs s’apaiser,
Que ton plus beau sourire et ton meilleur baiser
       Me récompensent de l’attente !