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Page:Leconte de Lisle - Poëmes et Poésies, 1855.djvu/133

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III




Ô rêveurs, ô martyrs, vaillantes créatures,
Qui, dans l’effort sacré de vos nobles natures,
Poussiez vers l’idéal un sanglot éternel,
Je vous salue, amants désespérés du ciel !