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Lève-toi, Lakçmana ! Attelle deux cavales
Au char de guerre, et prends ton arc et ton oarquois.
Va! Parcours les cités, les montagnes, les bois,
Au bruit éclatant des cymbales.
Dis à Rama qu’il vienne. Il est mon fils aîné,
Le plus beau, le plus brave, et l’appui de ma race.
Et mieux vaudrait pour toi, si tu manques sa trace,
Malheureux ! n’être jamais né.
Le jeune homme aux yeux noirs se levant plein de crainte,
Franchit en bondissant les larges escaliers :
n monte sur son char avec deux cymbaliers,
Et fuit hors de la cité sainte.