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premières poésies

XXVII

Rennes, juin 1839.

Vos vers sont tendres et gracieux, mon Ami ; je vous remercie du plaisir qu’ils m’ont causé. J’attends avec impatience la nouvelle pièce que vous me promettez ; ne me la faites pas attendre aussi longtemps que votre lettre. Savez-vous bien qu’il y a quinze jours que je vous avais écrit. Votre travail du bureau vous a sans doute empêché de me répondre plus tôt ; aussi je vous pardonne ; vous voyez qu’on ne peut avoir plus de grandeur d’âme.

J’accepte avec plaisir la collaboration que me propose votre ami, M. Bardoux, et je serai heureux de coopérer, pour mon infime part, à remplir quelques lignes du Phalène d’une manière plus ou moins poétique ou prosaïque. Mais, comme j’ai retouché, augmenté, diminué