ou refait la plupart des pièces que je vous ai données, je vous enverrai de nouveau celles qui seraient destinées à l’impression. Je compte donc sur vous pour m’apprendre l’apparition du futur journal.
L’ami Robiou ne me dit rien de votre silence ; mais, en revanche, il continue à m’assommer de ses terribles vers. Imaginez-vous qu’il composa, l’autre jour, un poème dramatique intitulé : le Banquet de Noël. C’est un amas de grincements de dents, de hurlements, de contorsions oratoires, de pleurs et d’allocutions passionnés à la fange du siècle. On n’y comprend rien.
Je viens de lui envoyer ce qui suit. C’est mon premier essai dans le genre ironique, genre qui, du reste, ne me plaît nullement ; mais, puisqu’il est fait, je vous l’envoie.
PAR SON AMI ET SON ADMIRATEUR SINCÈRE
Lorsque ton rude vers tout trempé d’amertume,
Comme une ardente proue en des vagues d’écume,