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et lettres intimes



XXXVIII


Rennes, août 1839.


Mon cher Rouffet, je viens d’écrire à Charles Gosselin, éditeur des œuvres de Lamartine, à Paris. Je lui demande s’il lui est possible de se charger de l’impression et de la vente de notre petit volume. Nous attendrons sa réponse ; mais dans le cas où il accepterait notre proposition, je vous engagerais à mettre le plus vite possible au net les pièces que vous désirez publier, afin qu’il n’attendît pas.

Pourquoi ne reçois-je rien de vous ?

J’ai là près de cent cinquante-six vers à vous envoyer.

Tout à vous,

Votre ami dévoué,
C. Leconte de l’Isle.