Page:Lectures romanesques, No 148, 1907.djvu/17

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qu’il n’ait que deux oreilles… Ainsi, te voilà enfermé dans la cave !… Je me demande comment tu vas faire, par exemple !

— Mais, monsieur, puisque me voici près de vous, fit le chevalier avec son sourire naïf et moqueur, c’est que j’en suis sorti !

— C’est vrai, c’est vrai ; n’empêche que j’en ai la chair de poule à te savoir dans cette cave…

— Bref, reprit le chevalier, la porte était bel et bien fermée à triple tour. Moi, je tenais toujours mon Gillot par la gorge pour l’empêcher de hurler. Tout à coup, je le vois qui du blanc passe au rouge et du rouge au violet. Alors je desserre. Il respire deux grands coups et se jette à mes pieds en disant :

— Grâce, monsieur le truand ! Laissez-moi vivre, je ne vous dénoncerai pas !

— Il t’a pris pour un truand ! s’écria le vieux routier.

— Il y avait de quoi, monsieur. Outre