Page:Lefèvre-Deumier - Le Clocher de Saint-Marc, 1825.djvu/127

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


X.

Dédaignant la mollesse, aux lits des rois fidèle,
Et, comme un vieux soldat, s’honorant de souffrir,
Sur sa couche de guerre il monte pour mourir :
Il se meurt… On entend, comme un adieu pour elle,
Dans son dernier soupir le nom de France errer :
Pour la dernière fois il se fait décorer
Du manteau qu’il traînait dans les plaines du Caire,
Quand au bout de son glaive il y porta nos lois,
Il meurt ! et le héros, sous ce drap mortuaire,
Est comme enveloppé de ses premiers exploits.