Page:Lefèvre-Deumier - Le Clocher de Saint-Marc, 1825.djvu/128

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XI.

Vaste abîme du sort, où l’œil ne peut descendre !
Celui qui si long-temps laissa sur les humains
Découler les faveurs de ses puissantes mains,
A ses derniers amis n’a pu léguer sa cendre !
Son regard expirant a cherché, sans les voir,
L’épouse et l’héritier de son ancien pouvoir !
Tel séparé jadis de sa famille entière,
Succomba de César le rival immortel ;
Rome fut à jamais veuve de sa poussière,
Mais des mains d’un soldat il obtint un autel.