Page:Lefèvre-Deumier - Le Clocher de Saint-Marc, 1825.djvu/41

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XIV.


Te voilà donc, Byron, dégagé de la lesse
Qui tient au même joug la force et la faiblesse !
Sur ce globe sans air forcé de demeurer,
Que tu dois être enfin heureux de respirer !
Méprisant d’ici-bas les routes trop connues,
Ton génie inquiet s’élançait dans les nues,
Car il faut, si l’on veut dominer le chagrin,
Savoir placer ses jours par-delà le destin,
Et pour s’apprécier sur la terre où nous sommes,
De la hauteur du ciel se voir parmi les hommes.
Mais tout s’use, et souvent le génie irrité
Dans son vol orgueilleux s’affaisse dégoûté :
De son essor alors pour épuiser le reste,