Page:Lefèvre-Deumier - Le Clocher de Saint-Marc, 1825.djvu/78

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Le regard du héros, de leur fuite témoin,
Les poursuit, et déjà les consume de loin.


XXXVI.


Ses navires vengeurs, qui s’indignaient du cable,
Font plier l’océan sous leur vol implacable ;
Ses voiles sont en deuil et demandent du sang.
Elles ont signalé les voiles du Croissant,
Et suivant vers ce but leur route expiatoire,
Elles ont frissonné d’un souffle de victoire.
Oh ! qui me donnera de peindre les exploits
Qui viennent éblouir et mes yeux et ma voix,
Ces arsenaux flottants, ces cavernes ailées
Qui roulent sur les mers, par les vents attelées,
Y sèment des combats les terribles trésors,
Et vomissent la foudre à travers les sabords !