Page:Lefèvre-Deumier - Le Clocher de Saint-Marc, 1825.djvu/81

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XXXVIII.


Le lion torturé, dont la griffe inutile
Ne peut briser les nœuds dont l’enchaîne un reptile,
Emportant sur les rocs le monstre étincelant,
Dont le dard embrasé s’acharne sur son flanc,
Pour écraser ses plis, se roule sur la pierre ;
Mais dégageant alors sa tête meurtrière,
Le serpent le retient dans un de ses anneaux,
Et sur le vaste corps qu’il déchire en lambeaux,
De son triple aiguillon promène les morsures ;
Tel déjà consumé par de sourdes blessures,
Le vaisseau vigoureux s’agite et se débat.
La flamme tortueuse, errante autour du mât,
Monte jusqu’à la vergue, et court sur les antennes
Chercher le lin flottant de ses voiles hautaines.