Page:Lefèvre-Deumier - Le Clocher de Saint-Marc, 1825.djvu/88

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Ne tendent qu’à serrer la chaîne qui me presse.
Sur cette tour esclave, où je crois voir la Grèce,
Je suis comme l’airain, inutile et poudreux,
Qui pourrait, épuré par un feu généreux,
Vomir sur les tyrans les éclats du tonnerre,
Et qui, toujours bercé dans sa route ordinaire,
Par un bruit monotone ordonne à notre ennui,
Au lieu de le servir, de prier pour autrui.


XLI.


Hélas ! le voyageur errant dans l’Italie,
Où des siècles divers la splendeur abolie
Retrace, à chaque instant, les caprices du sort,
Devrait-il s’enflammer d’un si vague transport ?
Quand je pourrais moi seul délivrer cette Grèce,
Retarderais-je aussi sa seconde vieillesse,