Page:Lefèvre-Deumier - Le Parricide, 1823.djvu/148

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Et semblait, en quittant le pays des humains,
Confier ses trésors à nos naissantes mains ;
Car il aimait la gloire, et la gloire est si belle !
A son ombre du moins ne sois pas infidèle,
O France ! et de ses vers cachant les nudités,
Pleure sur ses défauts, pour sentir leurs beautés.
Ils n’ont rien à mes yeux dont la gloire s’effraie ;
Sous la riche moisson je ne vois pas l’ivraie :
Et lorsqu’après l’orage, errant dans les forêts,
Sur les gazons brûlés j’en aperçois les traits,
Je l’accuse, et relève, entre les fleurs couchées,
Des plantes que peut-être il n’avait pas touchées.


Passy. D. 26 septembre – Décembre 1819.