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Page:Lefèvre-Deumier - Poésies, 1844.djvu/361

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Je puis joindre, à mes vers, ses accords, pour lapeindre ;
Je ne me plaindrai plus, je ne veux plus me plaindre :
L’étoile du génie est un foyer d’amour :
Celle que j’aime et moi, partagerons le jour :
A Maria l’aurore, à moi le crépuscule !
Ses rayons de gaîté doreront ma cellule :
Je pleurerai pour elle, elle rira pour moi.
Oh ! reste : aide mes chants à s’embellir de toi.
Sois l’ange de la gloire et de la mélodie :
Et que, s’armant enfin d’une aile plus hardie,
Mes vers, de tes parfums lentement imprégnés,
Volent, vers l’avenir, de nos deux noms signés !