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Page:Lefèvre-Deumier - Poésies, 1844.djvu/499

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Je veux bénir encor l’ingrate qui me tue.
Écrasez-moi pfutôt, devant elle, à sa vue,
Aujourd’hui que je l’aime, aujourd’hui que mes vers, Laissent, à votre souffle, engourdir leurs éclairs : C’est maintenant qu’il faut achever mon supplice, Avant qu’un cri dé rage, ou qu’un mot la maudisse, Quand mon pardon jaloux baise encor son chemin ! Je pardonne aujourd’hui : je peux haïr demain.