Page:Lefèvre-Deumier - Poésies, 1844.djvu/635

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A quelquefois rêvé de provenir le son :
Hélas ! l’aurais-je fait, moi que navre ta mort !
Ce n’est que d’aujourd’hui, que je suis solitaire.
Sois plus heureuse ailleurs, que moi sur cette terre :
Là-haut tu ne sais pas, tu ne sauras jamais,
Que je t’ai détestée autant que je t’aimais.
Le ciel doit se fermer aux clameurs de la rage ;
Mais si les cris du cœur, les larmes du veuvage,
Peuvent, du fond du monde, arriver jusqu’à toi,
Mon pauvre ange tombé, qui remonte… entends-moi.