Page:Lefèvre-Deumier - Poésies, 1844.djvu/93

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S’y rouler en rubans, s’y déployer en gerbes :
En bouquets de phosphore y fleurir étoiles,
En nuages de nacre y cingler accouplés.
Même au milieu d’un grain, leur lecture est facile :
Entre deux coups de vent, j’en ai lu plus de mille.
Écoutez ceux qu’un jour…mais qu’est-cequej’entend ?
Le navire appareille, et c’est moi qu’on attend !
Peut-être mes tableaux, si, devenant votre hôte,
Le calme plat des ans me retient à la côte,
Viendront-ils quelque jour amuser vos regards ;
Mais je suis jeune encor : le vent fraîchit ! je pars.

Plombières, 1829.