Aller au contenu

Page:Lefebvre - Jean Rhobin, 1946.djvu/132

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
130
JEAN RHOBIN

notre ami n’ait pas été aidé d’un meilleur jugement.

— Ne pensez-vous pas qu’avec les années il deviendra plus sage et qu’il comprendra les besoins de la patrie ?

— Bien difficile de penser à cela. Quand le fanatisme entre dans la cervelle d’un homme de parti, il n’y a que la mort qui puisse le délivrer.

***

Le reste de la vie de Jean Rhobin ne m’intéresse plus. Il continua de monter vers la gloire. Il devint député et plus encore. Il est maintenant nanti, repu, riche à souhait, bien marié, avec une héritière. Il est entré au panthéon national. Il est un des heureux de ce monde. Il continue à faire parler de lui, et il n’y a que ses adversaires politiques qui l’appellent encore parfois, entre eux et pas en public, Jean Bête.

***