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Page:Lefebvre - Jean Rhobin, 1946.djvu/30

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JEAN RHOBIN

Il ne comptait pas son temps, ni ses peines. Il rêvait d’accomplir tout son devoir d’homme dans cet humble patelin qu’il avait choisi pour pratiquer son art. Il voulait contribuer pour sa part obscure à l’affermissement du milieu où il vivait. Il se refusait à vivre égoïstement pour de l’argent.

Son caractère rêveur aidant, il était précocement devenu une sorte de mystique du dévouement et du service social.

Malgré ses bizarreries de caractère le docteur Blondin était de ces médecins que j’estimais profondément. Je ne voulus pas le contredire davantage.

***

Les trois cloches carillonnaient à l’église.

On venait de baptiser Jean Rhobin.